les amis d'Antoine Chevrier H et A mieux connaître le créateur du Prado

200 ans d'histoire !

Antoine Chevrier est né il y a maintenant 200 ans.

Bienheureux Antoine Chevrier (1836-1879)

Soeur marie boissonEn compagnie de Marie Boisson (1826-1902)

Antoine Chevrier : « Je n’ai qu’une vraie fille, c’est Sœur Marie »


L’évocation de la figure de celle qui fut la première sœur du Prado et la supérieure de la communauté, nous rappelle que, pour Antoine Chevrier, la
vocation à devenir un « véritable disciple » n’est pas réservée à ceux qui ont été appelés au sacerdoce ministériel. Marie Boisson, de surcroît, a été pour Antoine Chevrier un soutien de tous les instants à partir du moment où elle a décidé de le rejoindre.
Antoine Chevrier et Marie Boisson avaient dix ans de différence. Elle n’a pas encore vingt-deux ans, ce jour de janvier 1858, quand elle se rend à la Cité de l’Enfant-Jésus dont Antoine est alors l’aumônier.

 

Après une nuit de méditation devant la crèche, ce prêtre du diocèse de Lyon, vicaire à la paroisse Saint-André (Guillotière) a l’intuition de fonder une communauté, un famille spirituelle pour l’évangélisation des pauvres, des petits de celles et ceux qui sont loins de l’Évangile. Ce sera le Prado, du nom de la salle de bal où les premiers évangélisateurs  (catéchistes) s’installèrent.

Mgr Pierre Joatton, ancien évêque de Saint-Étienne, membre du Prado a écrit :Img063« Le pape Jean Paul II a mis en valeur ce qui est la base de la spiritualité du P. Antoine Chevrier à l’occasion de sa béatification à Lyon le 4 octobre 1986 : « Un approfondissement continuel de la connaissance de Jésus Christ, pour mieux le saisir lui qui l’a saisi. » Une connaissance qui conduit à un profond attachement à Jésus Christ.

Le P. Chevrier méditait sans cesse l’Évangile, il écrivait des pages et des pages pour aider ses amis à devenir de véritables disciples suivant le Christ de plus près. Car, disait-il, « connaître Jésus Christ est la seule et véritable science. L’aimer est le plus profond bonheur. Plus nous connaissons Jésus Christ, sa beauté, sa splendeur, ses richesses, plus notre amour grandit pour Lui. »

Ce jeune prêtre nommé à Lyon dans le quartier de la Guillotière découvre la grande misère d’habitants se sentant rejetés hors de la ville, sur une zone qui connaissait régulièrement des inondatiImg 1293ons. Il est profondément touché par cette situation.

Le soir de Noël 1856, alors qu’il méditait devant la crèche, il connaît au plus profond de lui-même ce qu’il a appelé une « conversion », en étant saisi par ces mots de l’Évangile de saint Jean : « Le Verbe s’est fait chair, il a habité parmi nous. »

Ces mots il les commentait en disant : « Le Verbe fait chair est le principe de toutes choses, il est le fondement sur lequel tout doit reposer, la racine d’où nous devons tirer la sève qui doit nous donner la vie, le centre vers lequel tout doit converger, la fin vers laquelle tout doit aboutir. Il est la résurrection et la vie. Voilà Jésus Christ ! »

Ce qu’il a vécu ce soir de Noël oriente sa vie au cours de laquelle il va fonder une œuvre, appelée le Prado, pour l’évangélisation des pauvres et des petits. Il décide alors de se faire pauvre à la suite de Jésus né à Bethléem, la ville de David, dans une crèche et non dans un palais royal.

Le P. Chevrier nous rappelle encore aujourd’hui que le chemin des disciples du Christ part et repart de la solidarité vécue avec « les blessés de la vie », ceux que Jésus appelle « les petits qui sont ses frères ». Il est le chemin qui mène à fonder, en priorité avec eux, des lieux de vie et de partage. Des communautés chrétiennes où l’on apprend à « connaître Jésus Christ qui est la seule et véritable science».

 

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